Nous en sommes à essayer de remplir les papiers d’immigration avant de quitter l’avion et on devient un peu nerveux par rapport à nos VISA de visiteur. On se rappelle avoir vu qu’on pouvait l’obtenir on arrival, mais on avait pas mal arrêté nos recherches là.
On sort de l’appareil avec nos papiers dûment remplis au meilleur de notre capacité et on plonge dans un méandre de corridors et de signes tantôt bilingues, tantôt en thaï seulement. On essaie d’avoir des renseignements au comptoir d’informations et ce qu’on réussi à obtenir c’est quelques mouvement de mains et un anglais très approximatif.
On parvient tant bien que mal à se rendre au comptoir de l’immigration où les agents se chamaillent à la blague pour nous servir en premier. De quoi bien faire descendre le pression. Au bout de quelques secondes…nous avons nos VISA et nous sommes rendu aux tourniquets à bagages. Après tous les scénarios qu’on s’était fait, comme ça, si facilement, notre aventure pouvait commencer.
Nous avons prit possession de nos pack-sacs très rapidement et nous sommes dirigé vers la sortie. Nous avions envisagé prendre un taxi vers l’hôtel, mais vu l’heure et le petit regain d’énergie qui venait de nous frapper, nous avons opter pour le train.
Nous sommes parti à la recherche de la gare de l’aéroport et, un peu comme la recherche du comptoir des douanes, ça a été un exercice linguistique plutôt éprouvant.
Tout ça pour dire que nous avons fini par trouver notre chemin et embarquer dans un train, direction la station Phaya Thai. Ce train est un genre de métro extérieur qui permet de voir le paysage à l’air climatisé en attendant de plonger dans le vrai Bangkok. En embarquant dans le train, nous sommes tombé sur Peter, un pollonnais qui avait été notre voisin d’avion pendant 9h en direction de Bangkok.
Nous avons atteint la station Phaya Thai et affronté les rues frénétiques de la ville avec notre nouvel ami Peter, qui semblait, tout à coup, trouver ça beaucoup moins drôle de voyager seul.
Grâce à la gentillesse incroyable des Thaïlandais, nous avons trouver l’arrêt d’autobus qui devait nous amener vers le New Siam II, le Guest house où nous avons réservé pour les deux prochains jours.
Nous avons fait notre baptême de TukTuk, car l’arrêt d’autobus était à quelques kilomètres de la gare. Le légendaire traffic de Bangkok est une expérience en soi. Comme s’il n’y avait aucune réglementation, motos, scooters, taxis, TukTuk, autobus et SUV se coupent et s’entrecroisent sans arrêts dans une chorégraphie insensée. C’est magnifique à voir, mais ça donne des petites frousses aux débutants.
Le vieil autobus nous a amené à destination sans trop de problème et nous avons trouver notre Guest house très rapidement. La chambre n’était pas encore prête et nous avions une heure à perdre.
Nous avons laissé nos sacs à l’hôtel et en avons profité pour découvrir un peu notre nouveau voisinage. Nous avons erré dans les ruelles remplies de vendeurs itinérants qui vous offrent des tailleurs sur mesure, des t-shirts, des shakes aux fruits, des massages et pleins d’autres produits pour touristes. Nous avons bien résisté à tout, sauf 2 smoothies aux mangues qui sont tout simplement divins!
Khao San Road
Un peu étourdis par tout ça, nous somme rentré au New Siam et avons découvert notre chambre. Bien que modeste, elle nous convient parfaitement. Air climatisé, douche et toilette propre et un grand lit. Nous en avons profité pour prendre une petite douche histoire de se remettre sur pied.
Nous sommes ensuite retourné dans les ruelles savourer notre premier Pad Thai dans une petit resto au look improvisé. Nous avons aussi pu déguster la bière locale, la Chang. Une fois bien rassasiés, pour enlever les tensions accumulées par une journée de fou et parce que… Nous sommes en Thaïlande, nous avons opté pour un petit massage de pieds. Wow comme ça fait du bien. Ça pourrait bien devenir une habitude.
La fatigue et le décalage sont revenus comme un gros coup de poing. On visitera le Bangkok de nuit demain. Maintenant, il est 21h et on est crevés.
À demain.