Ce matin on s’en va à Sukhothai, ville qui fût la première capitale de la Thaïlande. C’est à une heure seulement de Phitsanulok. Comme on commence à être à l’aise avec les transports disponibles, on se rend au terminus d’autobus pour se booker une minivan. Il y a un départ à toutes les heures. On profites de l’heure de trajet pour trier les photos des derniers jours et écrire nos plus récentes péripéties pour vous chers amis lecteurs.
Nous arrivons au terminus de Sukhothai tôt dans l’après-midi et nous négocions un Tuktuk pour le centre-ville. Quelques minutes plus tard, nous atteignons une ruelle où sont enlignés bon nombres de guesthouses. Celle nommée T.R. Guesthouse sera notre demeure pour les deux prochains jours.
Nous profitons de la journée encore jeune pour faire du repérage et en savoir un peu plus sur notre nouveau voisinage. La rue principale est bordée de stands de nourriture. – On ne s’en lasse pas – Nous y découvrons un délicieux bar à jus qui risque de nous revoir la bette assez régulièrement. Il y a aussi un petit parc qui longe un ruisseau vidé par la sécheresse de saison. On s’y installe avec un jus de fruits (of course) et une salade de papaye aux poissons séchés. Ça a un petit goût d’aquarium. Pas un must.
On retourne à la chambre pour profiter du Wifi gratuit et trouver ce qu’on pourra bien faire ici pendant deux jours. Nous réservons une virée à vélo dans l’arrière-pays pour le lendemain matin. La journée suivante nous irons dans les ruines de la vieille ville. Notre plan est sans failles.
Le soleil se couche à l’horizon et de la musique éloignée se fait entendre par la fenêtre de la chambre. S’il se passe quelque chose dehors nous devons y être. (Et en plus c’est encore l’heure de manger) Nous regagnons la main et marchons en direction de la musique. Nous arrivons dans une grande fête foraine. On déambule à travers la foule, z’yeutant les différents kiosques qui offrent toutes sortes de babioles. Cherchant toujours la provenance de la musique, on s’approche tranquillement d’une scène où se produit un groupe de pop Thai qui, d’après l’immense foule présente, est très cool chez les ados de la région. On regarde le show de très loin perché sur un balcon, mais on y voit pas grand chose. Nous rentrons tôt à la chambre histoire d’être en forme pour demain.
On vient nous chercher directement à la porte de la guesthouse et on nous fait monter dans la boîte d’un pickup jusqu’au camps de base de Cycling Sukhothai où nous récupérons nos vélos de montagnes. Pour le premier arrêt, notre guide Mem nous amène dans un marché où les habitants s’approvisionnent. Elle nous apprend un tas de chose sur les locaux. Elle nous apprends une mini base du langage. Nous savons désormais dire bonjour (Sa-Wat-Dee) et merci (Khop-khun) en Thai. Elle répond sans même le savoir à vingt milles questions que nous avions depuis le début du voyage. Entre autre qu’est-ce que c’est que ces œufs roses qu’on voit partout? En fait, se sont des œufs de canard fermentés avec des herbes. Ça sort un peu comme un œuf à la coque, mais l’intérieur est brun translucide. Ensuite, on teint la coquille en rose pour les différencier des œufs à la coque salés sur les comptoirs des vendeurs. On aurait jamais osé y goûter par nous même, mais c’est très bon. Malgré le look.
Fameux oeufs de canard fermentés.
On a ensuite visiter une très intéressante ferme de champignons, où tout pousse à la noirceur. On a aussi fait du vélo à travers des rizières et on rencontrer un éleveur de coqs de combat qui préparait son champion pour le gala du soir même. Petit bain aux herbes et régime d’œufs de caille. Nous avons aussi visiter une distillerie qui fabrique un whisky à base de riz. Jean-Nick était aux anges!
Ferme de champignons
Jean-Nick, les pieds dans une rizière.
Coq qui reçoit un bain d’herbes avant une soirée de combat.
Embouteillage du Red Fish, whisky de riz.
Après plusieurs heures à se balader ainsi dans des paysage plus fous les uns que les autres, Mem nous à emmener prendre une collation chez une villageoise. Elle nous a servi des bananes frites et un mélange de peanuts, coconut grillé, sucre de canne, oignon, gingembre et lime enroulé dans une grosse feuille de menthe. Un pur délice.
Une fois bien pleins, nous avons poursuivis notre balade vers une ferme de tabac où les cultivateurs faisaient sécher leur récolte. Nous somme ensuite aller à la rencontre de femmes qui récoltaient des piments dans une plantation. Nous avons terminer cette grosse journée par un bon repas dans un restaurant reclus où nous avons partager plusieurs plats typiques thai. Un tour de pays bien complet quoi.
Après tout cet exercice au gros soleil, nous retournons au guesthouse prendre une douche et reposer notre popotin. Demain c’est la visite des ruines en vélos encore. Les fessiers seront à nouveau sollicités.
Nous nous levons tôt et partons en wooden bus pour la vieille ville. C’est à une quinzaine de minutes de la guesthouse. On s’y loue deux vieux vélos pour 30 bahts chacun (1,15$). Et on part à la découverte du passé. On commence par le Wat Phra Phai Luang qui malheureusement est tout en réno. On comprends qu’ils remettent en état des immenses bassins d’eau tout le tour des temples. Ça sera sûrement très beau dans un an, mais pour l’instant les pépines volent le show.
On s’approche d’un autre complexe de temple qui semble très bien de l’extérieur. Puisqu’on a encore un peu le premier temple en travers de la gorge. On hésite à payer aussi pour ce temple-là. On se dit qu’on peut tourner autour pendant un moment et l’admirer de loin. C’est ce qu’on fait jusqu’à ce qu’on trouve une brèche dans la forteresse. On entre par le stationnement du bureau d’administration du parc et ce dernier donne directement sur le site. On échappe ainsi aux centinelles qui montent la garde à chacunes des autres portes. Nous n’en sommes pas fiers et ne pouvons le recommander, mais nous avons visiter la totalité du site sans payer un rond. Je sais maman… c’est pas de même que tu m’as élevé.
Similaires en architecture à celles d’Ayutthaya, les ruines de Sukhothai sont situées quant à elle dans un superbe parc très bien entretenus. Les arbustes y sont coupés avec soin et les allées y sont bordées de fleurs. On se promène d’un temple à l’autre jusqu’à ce que la journée tire à sa fin. Nous avons un autobus à attraper pour retourner à Phitsanulok. Nous y prenons le train de nuit pour Chiang Mai plus au nord.